Crédit immobilier : des milliers d’euros d’économies en changeant d’assurance emprunteur !

Souscrire une assurance est obligatoire lorsqu’on obtient un prêt immobilier. Le coût qu’elle représente peut être réduit de façon significative en se tournant vers la concurrence, chose que les banques ont du mal à accepter. Que vous souhaitiez acheter un T3 à Grenoble ou tout autre type de bien immobilier, il se peut que vous soyez amené à changer d’assurance.

Changer d’assurance emprunteur pour faire des économies, c’est possible !

L’assurance emprunteur est une protection juridique obligatoire pour toute contraction d’un crédit immobilier. Or, celle-ci peut valoir très cher, dépassant parfois le montant des intérêts du crédit remboursé ! Pour réaliser des économies, vous pouvez donc changer d’assurance. Rappelons que cela est possible depuis 2010, année où la législation a été aménagée pour rendre le marché plus concurrentiel et permettre aux ménages de faire des économies sur ladite assurance de crédit.

Sachez que vous pouvez changer d’assurance de crédit dès la première année suite à l’obtention du prêt immobilier, puis à chaque date d’anniversaire du contrat. Pour ce faire, il suffit que le nouveau contrat d’assurance emprunteur comporte un niveau de garantie équivalent à celui qui est en cours. En outre, vous devez présenter le nouveau contrat à votre organisme de crédit actuel au moins deux mois avant l’échéance du contrat en cours. 

En sollicitant la concurrence, on peut réaliser jusqu’à 15 000 € d’économies 

Selon l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, en s’orientant vers la concurrence, les emprunteurs peuvent réaliser entre 6 500 € et 15 000 € d’économies sur leur prêt immobilier. Cela dépend évidemment de la durée et de l’assurance. 

Cependant, il faut dire que les emprunteurs ont du mal à résilier le contrat d’assurance qu’ils ont contracté en même temps que le crédit immobilier auprès de leur banque. En effet, les banques ne respectent pas les délais légaux de dix jours ouvrés à compter de la réception de la demande pour dire si elles acceptent ou non la délégation. 

À ce jour, les établissements bancaires canalisent près de 87,5 % du marché, pour un montant de plus de 6,5 milliards d’euros par an. Si un texte de loi venait effectivement à voir le jour, ce dernier pourrait clairement changer la donne ainsi que le rapport de force qui existe entre les banques et leurs clients. 

 

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