EMPRUNTER SUR 35 ANS POUR UN ACHAT IMMOBILIER ?

Les prêts immobiliers sur trente-cinq ans font leur grand retour. En effet, depuis peu, les banques proposent à nouveau des crédits sur des durées qui paraissaient inacceptables il y a près d’une décennie.

Mais les primo-accédants, notamment ceux qui souhaitent réaliser leur premier achat immobilier à Grenoble, doivent-ils céder ? Faut-il saisir cette opportunité, ou bien se méfier ?

Plus de 30 % des prêts immobiliers sur plus de 25 ans

Si les prêts immobiliers sur plus de 30 ans sont dans les faits très rares, depuis la fin de l’année dernière, la tendance est à un retour du prêt sur plus de 25 ans, le tout étant favorisé par la hausse des prix de l’immobilier. Si vous cherchez à réaliser votre premier achat immobilier, il faut que vous définissiez précisément la durée du crédit que vous contracterez.

Sachez par exemple qu’à ce jour, la part de la production de prêts sur plus de 30 ans n’est que de 0,3 %. Par contre, les crédits sur des durées comprises entre 25 et 30 ans deviennent de plus en plus courants, eux qui représentent plus de 30 % de la production de prêts.

Dans tous les cas, il faut comprendre qu’un taux sur plus de 30 ans sera toujours plus élevé qu’un taux sur 25 ans, par exemple. Pour un achat immobilier, le gain sera limité et les années de remboursement supplémentaires ne permettront pas de gagner beaucoup d’euros en termes de capacité de financement.

Est-ce inconscient que de s’endetter sur 30 voire 35 ans ?

Tout dépend de la durée de remboursement effective. On constate que celle-ci peine à dépasser les 8 ans, la faute aux imprévus de la vie (naissance, divorce, mobilité professionnelle etc.). Qui plus est, selon les statistiques, la durée de remboursement effective est encore plus courte pour les primo-accédants.

Du fait de l’endettement important provoqué par la souscription d’un prêt très longue durée, la marge financière pour un second achat est forcément très réduite, à moins que le ménage ne dispose d’autres placements ou d’un apport conséquent.

Quoi qu’il en soit, en cas de non relance des dispositifs de type APL accession par le gouvernement, les crédits sur une durée de plus de 30 ans pourraient bien se généraliser chez les banques, lesquelles n’auraient aucun autre moyen à leur disposition pour faire revenir les primo-accédants.

Pour en savoir plus:
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