Les prix de l’immobilier sont à la baisse en 2021 mais pas partout !
Malgré la crise sanitaire, les prix de l’immobilier ont augmenté en 2020 mais force est de constater que cette hausse s’est quelque peu essoufflée en fin d’année. Ce ralentissement va-t-il se confirmer sur le marché immobilier de Grenoble ?
Le marché va-t-il entrer dans une phase de repli en 2021 ?
Les évolutions des prix sont difficiles à prévoir tant les facteurs pouvant influer sur l’économie sont nombreux et plutôt incertains en 2021 sur fond de crise sanitaire, sociale et économique. En 2020, la hausse des prix a été de 2,1% en moyenne en France avec un net ralentissement au dernier trimestre.
Les grands opérateurs du secteur de l’immobilier s’attendent en 2021 à une stagnation des prix, voire une légère diminution de ceux-ci, notamment dans certaines grandes métropoles comme Paris, Lyon, Bordeaux ou encore Nice.
Une étude récente sur les évolutions récentes des prix de l’immobilier dans les 50 plus grandes villes de France a conclu que le marché connaissait actuellement et depuis septembre une phase de repli dont l’ampleur reste pour le moment difficile à estimer. Et une baisse des prix de 1% en 2021 a été constatée dans l’Hexagone avec des disparités significatives selon les villes.
Strasbourg, Grenoble, Nîmes, Caen ou Le Havre ne connaissent pas la crise !
Malgré la crise sanitaire, certaines villes de taille moyenne s’en sortent plutôt bien et la hausse des prix de l’immobilier s’est maintenue depuis le début de l’année.
En effet, les villes qui étaient dynamiques avant la crise sanitaire comme Strasbourg, Grenoble, Nîmes, Caen ou Le Havre continuent sur leur lancée.
À Strasbourg, les prix tous logements confondus ont augmenté de 2,1 % sur la période après avoir crû de 4,2 % en une année.
De même, à Grenoble, les prix de l’immobilier ont continué à augmenter de 1,7 % sur les trois derniers mois après avoir affiché un rythme annuel de croissance de 3,8 %.
Ainsi, certaines villes n’ont pas encore connu de retournement des prix immobiliers lié à la crise sanitaire.
De nombreux acteurs du secteur de l’immobilier pensent que de nouveaux équilibres vont se dessiner, notamment au profit des villes moyennes et certainement au détriment des grandes métropoles.
Cependant, la situation économique et sociale actuelle est encore très incertaine, ce qui rend pour l’instant difficile d’identifier les évolutions qui vont avoir lieu.
