Rétrospective : quels sont les prix de l’immobilier à Grenoble en 2018 ?

En l’espace de dix ans, Grenoble est passée de la sixième place à la seizième place au classement des villes les plus chères de France en matière d’immobilier. En 2019, la vente de maison à Grenoble sera toujours plus rentable ! D’ailleurs, il n’y a rien d’étonnant dans le fait qu’à Grenoble, le volume des ventes ait rebondi de 15 % en seulement un an.

Qu’est-ce que nous révèle la carte des prix à Grenoble ? 

Même si le volume des transactions financières a augmenté de 15 % à Grenoble en 2018, les prix se sont renforcés de 1 % à 2 %. Selon Gabriel Nallet, notaire dans l’Isère, « Le contexte est porteur pour les primo-accédants, surtout qu’une diminution de la circulation est prévue à Grenoble, sans compter que l’offre en parkings souterrains est suffisante ». Aussi le centre-ville grenoblois parvient-il à remporter la majorité des suffrages.

Il faut dire que si les grands appartements y sont guère nombreux, l’hyper-centre grenoblois, qui renferme de nombreuses petites surfaces, fait le bonheur des jeunes actifs. Par exemple, le long de l’avenue Alsace-Lorraine, on peut trouver des deux-pièces de plus de 25 mètres carrés, sans cachet et à rénover entièrement, pour seulement 105 000 €, soit 4 040 € le mètre carré. Mais on peut faire de meilleures affaires ailleurs que dans l’hyper-centre : à Championnet, quartier branché et très attractif, on peut s’offrir un appartement en déboursant seulement 2 500 € le mètre carré.

Bien entendu, parmi les autres secteurs prisés, il y a ceux du quartier de la clinique mutualiste (rue Nicolas-Chorier, on peut acheter un appartement de 80 mètres carrés en bon état pour 182 000 €, soit 2 275 € le mètre carré) mais aussi les boulevards Foch et Vallier, le dernier réunissant quelques trois-pièces construits dans les années 1950 qui valent aujourd’hui autour de 140 000 €. 

Des investissements dans le neuf laborieux…

Le marché du neuf, quant à lui, est davantage aux mains des gros investisseurs que des particuliers. Pour preuve, sur la Presqu’île, le prix médian au mètre carré atteint 4 500 €, la proximité du tramway expliquant cela. Pour faire l’acquisition d’un bien immobilier à des prix plus accessibles, il faudra regarder du côté de Beauvert, où le prix médian au mètre carré affiché atteint 2 600 €.  

Pour terminer, dans l’agglomération grenobloise, comme à Eybens, Saint-Egrève ou encore Seyssins par exemple, les maisons demeurent toujours très prisées. Mais les acheteurs privilégient de plus en plus des communes comme Meylan ou La Tronche, car les biens qui y sont proposés sont moins chers. Gare toutefois à Seyssinet-Pariset : en raison d’un récent plan de prévention contre les risques d’inondation, les projets d’extension et programmes neufs risquent de s’y raréfier.

Pour en savoir plus:
Le bon moment d’investir dans l’immobilier
 

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