Ventes immobilières en nette hausse et ascension des prix dans les grandes villes

Dans un contexte de pandémie mondiale, le marché immobilier français a affiché une belle dynamique au premier semestre 2020. En effet, le niveau d’activité est en hausse de 35 % en glissement annuel. Et pourtant, l’année 2019 avait déjà été exceptionnelle en termes de volume de ventes ! Parallèlement, les prix de l’immobilier à Grenoble et autres grandes villes ont eux aussi augmenté en 2020. Mais que nous réservera donc le marché d’ici à la fin de l’année ? 

France : explosion inattendue du volume de transactions après le déconfinement

Dans l’Hexagone, suite au déconfinement, on constate une hausse magistrale du volume de transactions et du nombre d’annonces immobilières. Ainsi, le niveau d’activité est en augmentation de 35 % par rapport à la même période en 2019. Outre le rattrapage des signatures n’ayant pu aboutir avant le confinement, la hausse englobe également des opérations liées à de tout nouveaux projets. Aussi constate-t-on une progression d’environ 40 % du nombre d’annonces de biens à vendre à Paris, par exemple.

Si les ventes sont en hausse, les prix le sont aussi. En effet, les candidats à l’achat n’ont pas perdu de temps une fois le confinement levé. Ces derniers ont repris leur projet immobilier tel qu’ils l’avaient laissé en début d’année, et ce sans attendre une hypothétique baisse des tarifs. D’ailleurs, on constate que la hausse des prix concerne tout le territoire hexagonal : à Paris et les dix plus grandes villes françaises, les prix ont augmenté de 0,4 %. Dans les zones rurales, la progression des prix se fait, elle aussi, sentir (+0,3 %). Les rares villes où les prix de l’immobilier n’ont pas augmenté se comptent sur les doigts de la main. Parmi elles, on trouve Montpellier et Strasbourg. 

Une baisse de la demande solvable est attendue au tournant

Cependant, compte tenu du climat actuel, on peut se demander si une baisse importante de ces chiffres n’est pas à prévoir. En effet, la hausse inédite du chômage et la rigidité toujours plus forte des conditions de crédit vont réduire le nombre d’acheteurs solvables. 
De plus, on constate une divergence entre le nombre d’acheteurs et de vendeurs. En effet, seuls 24% des acquéreurs potentiels se disent prêts à reprendre leur projet d’achat, contre 42% de vendeurs potentiels prêts à reprendre leur projet dans les mois à venir. Ce déséquilibre entre acheteurs et vendeurs se fera tôt ou tard sentir.
 

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