Bilan 2018 : le marché immobilier grenoblois est à contre-courant

Il est probablement plus que jamais temps de faire l’achat d’une maison à Grenoble, celui que vous désirez tant depuis de si longues années !

En effet, en 2018, les prix de l’immobilier dans l’Isère ont globalement chuté, tout comme le volume de transactions, symptômes d’une mauvaise conjoncture qui semble n’avoir affecté que le marché régional, ses résultats étant littéralement opposés aux grandes tendances constatées dans le reste de la France.

Marché immobilier à Grenoble : des évolutions pas toujours positives

En début d’année, l’Observatoire de l’Immobilier de la Chambre des Notaires de l’Isère a communiqué son bilan concernant le marché immobilier en 2018. Si ce dernier serait toujours dynamique, on constate malgré tout une inquiétante baisse des prix.

En effet, le volume de transactions a chuté de l’ordre de 3,1 %, et les prix moyens, eux aussi en baisse, « sont à contre-courant des constats nationaux », a indiqué Maître Philippe Wütrich, Président de la Chambre des Notaires de l’Isère.

Tandis que le rapport indique que les prix exercés dans les secteurs des appartements et des terrains ont baissé de respectivement 1,1 % et 3,1 %, les prix semblent progresser dans le secteur des maisons individuelles (+ 3,1 %).

Il est bon de noter que hausses et baisses demeurent variables en fonction des zones géographiques et des quartiers. Ainsi, des disparités sont constatées entre le secteur de Grésivaudan, où les prix sont très élevés, et celui de La Bièvre, où ils sont littéralement en baisse.

Que nous réserve le marché de l’immobilier grenoblois en 2019 ? 

2019 sera une année charnière pour Grenoble et pour l’Isère en général. Jusqu’à maintenant, le faux espoir est criant : en 2017, les prix du marché immobilier ont bénéficié d’un regain d’1 % avant de plonger sous la barre des 3 % en 2018…

Cette tendance à la baisse est d’ailleurs exceptionnelle. Partout en France, notamment dans des villes telles que Bordeaux, Nantes, Rennes ou encore Lyon, les prix sont en forte hausse.

L’on notera également que 2018 fut une année « historique », dans le mauvais sens du terme… À titre d’exemple, l’écart entre les prix de l’ancien et du neuf n’ont jamais été aussi colossaux (3 400 € contre 2 050 € le mètre carré !).

Pour expliquer cette défaillance, Maître Gabriel Nallet, notaire à Grenoble, soutient que les résidents des grandes métropoles voisines parlent volontairement en mal de Grenoble, un phénomène puéril que l’on nomme le « bashing ». Pourtant, Grenoble est régulièrement classée dans les villes hexagonales où il fait bon vivre et étudier.

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