Covid-19 : le nouvel amour des Français pour les terrasses et les jardins
Votre bien immobilier à vendre à Grenoble possède un balcon, une terrasse ou un jardin ? Vous avez de la chance, votre bien fait partie du nouveau rêve immobilier des Français depuis la pandémie du covid-19.
Le nouvel amour des français pour les balcons, les terrasses et les jardins
S’il y a une chose que l’on ne peut pas enlever aux Français, c’est leur pragmatisme. Beaucoup d’entre eux ont souffert du confinement, cloîtrés dans un petit appartement de centre-ville, autrefois si pratique car à deux pas du travail, des transports et de tous le commerces mais qui s’est souvent révélé être un petit enfer en cette période sombre liée à la crise du corona virus.
Le contrecoup de cela est cet engouement nouveau et irrépressible pour un petit lopin de terre ou pour une terrasse dont on peut se poser légitiment la question de savoir si c’est un réel changement de paradigme ou tout simplement une passade, comme l’envie de reprendre le sport après les fêtes de fins d’année au moment des vœux pour la nouvelle…
Les indicateurs de tendances sont-ils fiables dans une période aussi trouble ?
En février, donc avant le confinement et l’arrivée du Covid-19 en France, l’indicateur Drimki/BVA indiquait que 17% des Français avaient un projet immobilier en 2020.
Le même indicateur fin mars indiquait toujours que 15% des Français avait encore le projet d’acheter en 2020.
De plus, certaines transactions sont des projets contraints liés à des successions, des divorces.
Les deux mois de confinement ont provoqué une baisse de 20 et 30% du volume des ventes et l’impact de la crise sanitaire sur l’économie française, notamment sur les salaires va assurément se faire ressentir sur de nombreux projets immobiliers qui nécessitent un financement bancaire.
Ce nouvel amour des Français pour les jardins et les terrasses va-t-il permettre la relance du marché de l’immobilier ?
L’évolution des prix à la baisse ou à la hausse fait l’objet de nombreux pronostics qui pourraient faire les choux gras des bookmakers anglais. En réalité, il est très difficile de savoir de quoi sera fait le lendemain et la seule certitude que l’on ait aujourd’hui est qu’environ 50 % des pronostiqueurs auront eu tort.
Les taux d’intérêts devraient quant à eux rester bas encore assez longtemps et ce, à cause la politique de la BCE qui devrait garder un taux directeur bas jusqu’au retour de la croissance pour soutenir l’économie européenne.
Le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) avait recommandé aux banques fin 2019 de durcir les conditions d’octroi de prêts en les incitant à respecter le taux d’effort maximum de 33 % d’endettement, à réduire les prêts d’une durée supérieure à 25 ans et à ne plus accorder de prêt sans apport personnel. Ce tour de vis auquel s’ajoute la période de confinement pèse sur leurs résultats et pour réaliser leurs objectifs, elles devront néanmoins financer de nombreux projets.
Comme on le voit, la situation est complexe et nous sommes encore pour le moment dans une période d’incertitude. Il y a autant d’élément positifs que d’éléments négatifs et par expérience, le monde s’est toujours relevé des épreuves qu’il a traversées.
Pour en savoir plus:
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