Le deuxième confinement n’a eu qu’un effet modéré sur le nombre de promesses de vente

Tandis que pendant la période du premier confinement, le nombre de promesses de ventes avait diminué drastiquement de près de 75%, celui-ci n’a reculé que de 10% lors du deuxième confinement. Le marché immobilier grenoblois devrait donc repartir et rebondir dès 2021.

Le deuxième confinement a été moins difficile que le premier

Les transactions immobilières et l’activité immobilière n’ont que très peu faibli durant le mois de novembre, et ce malgré l’interdiction des visites. En effet, contrairement au premier confinement où le nombre de promesses de vente s’était effondré de 75%, la deuxième période de confinement n’a connu qu’un recul de 10%. 

En valeur, cela représente moins de 10 000 ventes en moins en novembre alors que lors du premier confinement, ce nombre se situait autour de 180 000. 

Il faut néanmoins pondérer ces chiffres avec la durée des confinements qui a été bien différente. En effet, la durée du premier a été de 55 jours du 17 mars au 11 avril tandis que le second a duré du 28 octobre au 28 novembre, soit 1 mois.

On peut également imaginer que l’effet de surprise et de non-préparation lors du premier confinement ne s’est pas reproduit au moment du second. Il a assurément bénéficié de l’expérience acquise et des moyens mis en place comme les visites virtuelles et le télétravail lors du premier.

Les prix se stabilisent également, notamment dans les grandes agglomérations

Tout comme le nombre de ventes qui s’est maintenu en novembre, le marché tend à continuer son rééquilibrage et les tendances de prix sont restées les mêmes. Dans les dix plus grandes villes de la métropole, les prix de l’immobilier ont progressé de 0,1 % par rapport à octobre. Les prix restent donc généralement stables et la hausse des prix semble enfin ralentir.

À quoi peut-on s’attendre pour décembre ?

L’euphorie que le secteur a connue à l’issue du premier déconfinement ne s’est pas reproduite à la sortie du second. Tout d’abord, les mois de novembre et décembre sont traditionnellement calmes en termes d’activité immobilière. Ensuite, l’interdiction des visites a eu un impact délétère sur la mise en vente de nouveaux produits, qui a diminué de près de 30% par rapport aux chiffres habituels de novembre et ce, au niveau national.

De plus, les nombreux acquéreurs potentiels, qui avaient permis un redémarrage rapide du marché à l’issue du premier confinement, ont tout simplement disparu à l’aube de l’hiver. On constate un rééquilibrage entre l’offre et la demande qui a pour conséquence de ralentir la hausse du marché.

En savoir plus :

La prolongation du PTZ et du Pinel va donner de l’air au secteur de la construction

Retour à la liste des actualités