Le retard de production de logements neufs liés n’a pas encore été rattrapé
Suite aux confinements de 2020, la construction de logement neufs a pris du retard. Ce retard a pu être en partie rattrapé, mais pas autant qu’espéré. Cela est dû en partie au fait que les maies ne délivrent pas suffisamment de permis de construire. Nous espérons toutefois que la construction d’appartements neufs à Grenoble sera suffisante l’année prochaine.
Les effets de la crise sanitaire n’ont pas encore été absorbés par l’immobilier neuf
Selon la Fédération des promoteurs immobiliers, les effets de la crise sanitaire – notamment liée à la baisse du nombre de permis de construire accordés – n’ont toujours pas été surmontés. Le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), Pascal Boulanger, a indiqué que rien n’avait été fait concrètement pour le moment pour rattraper le temps perdu alors que tous les indicateurs sont au vert.
En effet, le revenu des ménages progresse et les conditions d’accès au crédit sont particulièrement favorables, notamment avec des taux d’intérêt historiquement bas et la prolongation du prêt à taux zéro.
Ainsi, les promoteurs immobiliers ont vendu seulement 28 247 logements entre juillet et septembre 2021, soit une baisse de 3 % par rapport à 2020. Mais si l’on compare à la période précédant la crise sanitaire, la baisse est de plus de 23 %.
Pourtant, l’année 2019, avec les élections municipales en perspective qui impactent cycliquement à la baisse le nombre d’autorisations de permis de construire délivrés, n’avait pas été exceptionnelle pour le logement neuf.
L’acte de construction n’a plus le vent en poupe dans les mairies
La production de biens neufs doit permettre de couvrir le besoin croissant des Français en matière de logement et c’est un enjeu particulièrement important pour les mairies.
Pour autant, la FPI a signalé que la production de logements neufs restait en berne et que la pénurie devient de plus en plus manifeste. L’offre sur le marché peine à couvrir la demande des ménages.
Ainsi, aujourd’hui, les maires autorisent moins de permis de construire de logements qu’en 2017 et cela représente un différentiel d’environ 50 000 logements collectifs de moins par an par rapport à cette année de référence.
C’est en fait le résultat d’un choix collectif sous la double volonté de réduire la bétonisation des terres disponibles et la densification des communes. Cela produit la rareté du neuf dans les villes les plus attractives avec comme corollaire la flambée des prix du neuf et même de l’ancien qui atteignent des niveaux records.
Le président de la FPI constate en effet une certaine réticence des maires par rapport à l’acte de construction. Celle-ci est liée en grande partie à la pression exercée par les populations qui refusent les nouvelles constructions.
La seule façon de sortir de cette impasse est que l’État incite les mairies à autoriser un nombre plus important de permis de construire avec des mesures comme celles mises en place qui renforcent les aides aux maires bâtisseurs.
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