Les taux des crédits immobiliers sont proches des plus bas historiques
Les taux nominatifs ont légèrement reculé au mois de novembre, passant à 1,20%. C’est très proche du record historique de 1,12% qui avait été atteint en novembre 2019. Une aubaine donc pour tous ceux qui souhaitent acheter une maison à Grenoble.
Des taux très attractifs
En cette fin d’année 2020, les taux de crédit immobiliers terminent au plus bas. Cette baisse des taux avait commencé l’été dernier, avec une baisse progressive pour se stabiliser autour des 1,20%. On notera en particulier les taux à moins de 15 ans qui sont passés en dessous de la barre des 1%, et ce pour toutes les régions françaises. En ce qui concerne les durées plus longues, on tourne autour des 1,05% à 20 ans et autour des 1,35% à 25 ans.
Voici un tableau récapitulatif des taux moyen à Grenoble et dans région la Sud Est :
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15 ans |
20 ans |
25 ans |
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Excellent |
0,75% |
0,95% |
1,30% |
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Très bon |
0,85% |
1,05% |
1,35% |
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Bon |
0,95% |
1,10% |
1,35% |
Les conditions d’emprunt restent strictes
Les conditions d’octroi d’emprunt immobilier restent relativement dures, et ce principalement car les institutions financières suivent les directives du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), énoncées il y a environ un an. Les principaux freins à l’emprunt sont le taux d’endettement maximum à 33% qui ne doit pas être dépassé (sauf exceptions) ainsi qu’un apport minimum de 10%. Il n’est donc pas possible d’emprunter sans apport pour l’instant.
Les professionnels du secteur immobilier espèrent un assouplissement des conditions d’emprunt en 2021, une fois la crise sanitaire passée. Il faudra toutefois encore attendre avant de voir à quel point la crise a impacté l’économie. Les dossiers les plus fragiles risquent de continuer d’avoir des difficultés à emprunter pour encore au moins un an.
L’augmentation des refus n’est pas seulement liée aux directives du HCSF. En effet, les banques ont tendance à être très méfiantes à cause de la crise sanitaire. Elles craignent d’octroyer des emprunts à des personnes qui pourraient perdre leur emploi dans les années à venir.
Les banques ont tendance à étudier les dossiers scrupuleusement, afin de s’assurer que la personne ne soit pas dans une catégorie socioprofessionnelle à risque. En outre, elles vérifient aussi que le reste à vivre des emprunteurs soit suffisant afin de ne pas se retrouver dans une situation difficile. Ainsi, le taux de refus a avoisiné les 15% au quatrième trimestre 2020, contre environ 5% seulement pour l’année 2019. Il ne faut toutefois pas désespérer puisque la situation devrait s’améliorer d’ici la fin 2021.
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