Les objectifs ambitieux de la rénovation énergétique

L’objectif de la neutralité carbone fixé à 2050 paraît bien utopiste à atteindre. En effet, pour que cet objectif soit atteint, il faudrait que 900 000 logements soient complètement rénovés chaque année, ce qui est loin d’être le cas. Avant de mettre à louer un T2 à Grenoble, il peut être intéressant d’étudier les différentes primes à la rénovation énergétique mises en place et leurs conditions d’éligibilité, afin de conformer son logement aux nouvelles normes environnementales le plus rapidement possible, et participer à la transition écologique du pays.

Quels sont les objectifs en termes de rénovation énergétique du marché immobilier de l’hexagone ?

Les objectifs sont clairs : en 2025, la consommation d’énergie de l’ensemble du parc immobilier français doit avoir réduit de 38% par rapport à 2010. Depuis 2017, ce sont 500 000 logements, prioritairement appartenant aux ménages à revenus modestes, qui doivent être rénovés selon les normes relatives à la transition écologique. 

En 2050, c’est l’ensemble des bâtiments appartenant aux particuliers comme aux secteurs public et privé qui devront s’inscrire dans la catégorie des « Bâtiments Basse Consommation ». Ces objectifs très ambitieux s’inscrivent en réalité dans l’objectif global de l’Europe qui s’est fixée l’objectif d’être un continent neutre en carbone d’ici 2050.

Des primes pour aider les particuliers à entreprendre la rénovation énergétique de leur logement

Ainsi, plusieurs primes à la rénovation énergétique ont été instaurées par le gouvernement dans ce sens, primes réservées en premier lieu aux ménages les plus modestes. MaPrimeRenov est par exemple la nouvelle prime mise en place par l’Anah (Agence nationale de l’habitat) depuis janvier 2020, et qui remplace le CITE (Crédit d’Impôt à la Transition Écologique).

Malgré ces primes, certains estiment qu’elles restent insuffisantes, et que le reste à charge du ménage peut vite dépasser les 1000 euros, somme difficile à débourser pour les ménages les plus modestes. Les dépenses liées aux travaux de rénovation énergétique peuvent en effet très vite grimper du fait de travaux de gros œuvre (isolation du toit ou des combes) ou d’équipements onéreux (pompe à chaleur).

 

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