Grenoble : les acheteurs peuvent s’offrir une surface plus grande qu’il y a huit ans

Qu’on se le dise, les vendeurs qui possèdent un bien à Grenoble, Paris, Toulouse, Lille ou encore à Brest sont particulièrement chanceux. D’une part le prix de leur logement a explosé en l’espace de huit ans. D’autre part, ils trouvent un repreneur plus facilement que par le passé car le pouvoir d’achat des futurs acquéreurs a augmenté.

C’est pourquoi l’Observatoire Crédit Logement/CSA constate que les acheteurs peuvent aujourd’hui s’offrir des biens bénéficiant d’une plus grande surface que huit ans en arrière. Il serait donc peut-être temps de revoir votre projet d’achat de T2 à Grenoble

Grenoble parmi les villes où les acheteurs peuvent voir plus grand

Que cela soit à Paris, Lille, Toulouse, Strasbourg, Metz ou Rennes les prix de l’immobilier ont flambé. Mais paradoxalement, les acheteurs sont plus à même de s’offrir un logement spacieux. En effet, la dernière étude de l’Observatoire Crédit Logement/CSA publiée en juin dernier met en avant la réalité suivante : dans les villes de plus de 100 000 habitants, les acquéreurs sont éligibles à des surfaces plus grandes qu’il y a huit ans. 
Selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA, deux raisons majeures expliquent cette tendance. 

D’une part, les taux de crédits ont chuté de manière drastique au cours des huit dernières années (3,21 % en juin 2012 contre 1,29 % en juin 2020). En effet, l’évolution des taux de prêt immobilier est orientée à la baisse, ce qui profite directement aux candidats à un achat dans la pierre.
Deuxièmement, les nouveaux emprunteurs justifient d’une capacité d’emprunt supérieure à celle de leurs prédécesseurs, bien aidés par l’augmentation de leur pouvoir d’achat. Les mesures gouvernementales vont dans ce sens, sans compter que la hausse progressive de l’inflation engendre une revalorisation salariale. À noter qu’en 2020, le SMIC mensuel net a augmenté de 1,2 %, par exemple.

Enfin, on constate que dans certaines villes telles que Perpignan, Amiens, Toulon ou encore Grenoble, les prix de l’immobilier ont baissé ces dernières années. Ainsi, d’après les données exposées par l’étude, les acheteurs grenoblois peuvent s’offrir en moyenne 4,5 mètres carrés de plus qu’en 2012. 

Lyon, Villeurbanne : les acheteurs ont perdu beaucoup de surface

Contrairement aux municipalités citées plus haut, dans d’autres villes, les prix sont en très nette augmentation, mais les revenus des ménages ne suivent pas. À Lyon, par exemple, agglomération où les prix ont augmenté de 62 % en dix ans, on constate encore une hausse des prix des appartements de 8 % en moyenne. 
Depuis 2012, les villes où les acheteurs ont le plus perdu de surface moyenne sont : Lyon (-17,4%), Villeurbanne (-10,5%), Bordeaux (-7,7%) et Nantes (-4,2%).

Si vous aviez donc comme projet de vous rapprocher de Grenoble, c’est le moment !

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